Ni la corde des arbres ossuaires
Ni la fleur des peaux au pinceau des
meilleures vitalités –
Ni le papier fripé des mains à
trop de violoncelle ni
l’autre des bois ni les jardins aux
flans mouillés apparus en une nuit
Ni le ventre des galets que l’amour blesse
que l’amour soigne – le même en
foule d’épices –
ni le trottoir décharné
où la glaise fait des hommes aux
cris qui récidivent sous les
oiseaux balançoires –
Ni le vent flanqué d’effroi
ne fait obstacle aux fausses images –
viennent-elles de ton regard ou du
mien – la ruelle me poursuit jusqu’aux
abois du temps –
ni auprès des
blondes que le jour exile – ni
demain au sacre de porcelaine
rien de tout cela ne
se bat sur les flots de
ta poitrine aurore aux yeux mi-clos
Partir en fumée close à
la rose fontaine
tu n’avais rien bu que l’ivresse tenue
fade et cerclé d’un gris
si doux que le ciel s’est percé d’un
poumon d’azur –
sous le bonnet des
fronts se glisse
une étoile sans regard –