J’apprends lentement à
l’enlacement des tailles de bois
le jour qui s’efface et
donne la pelle aux
nuages d’ouvrir le
ciel en deux
en abri de
tempérance
j’apprends lentement au
coeur d’un regard ce
qui reste de maison errante –
à flanc de berceau
l’hirondelle fait sa pince à
linge mes mains sont
complices du soleil
j’écoute venir l’eau
l’air et le feu et
le vent à
l’espace amoureux des
cheveux d’herbe rase
et
au loin
se dépeuple ma voix