La compassion est le regard que le cœur porte sur les situations lorsque la peur de s’ouvrir a disparu. La réflexion qui me vient devant cette affirmation est justement le postulat inverse : le refoulement de la compassion ne serait-il pas à l’origine de l’agressivité ?
La souffrance refoulée, l’absence de bienveillance envers soi, d’ouverture à ses propres sentiments, émotions et peurs se traduit souvent par des paroles et des comportements agressifs. Dès que le cœur est touché, la glace est brisée, le cœur reconnaît ce qu’il éprouve sans peur et connait son immense capacité à la bonté naturelle.