Au fil des images et des créations plastiques, des temps d’écriture : récits divers, sensations spontanées, haïkus, ont été glissés dans notre livret de voyage, marquant chaque étape d’un mouvement de progression dans le déroulement de son histoire aujourd’hui, celle que nous voulons prendre en main quand nous savons, dans les profondeurs de notre être, que la vie ne tient qu’à un fil. Redevenons funambule, osons, rêvons, prenons des risques, retrouvons des joies, des possibles à être en lien avec sa vie.
Voici un extrait d’un récit en forme de conte (peut-être pourrez-vous en deviner la consigne. chut!), écrit par une stagiaire :
Au bout du fil, en fin de conte
Il était une fois une petite fille qui avait de beaux cheveux bruns, longs et brillants. Sa mère aimait la coiffer et lui faire de belles tresses. Chaque jour sa mère attachait de jolis rubans au bout de ses nattes, assortis à la couleur de sa tenue. Malheureusement, un jour, un beau jour de printemps où les rubans étaient particulièrement gracieux, dorés et pailletés, la petite fille rencontra une bande de garnements qui lui tirèrent les nattes et volèrent les rubans. En larmes, elle rentra chez elle. Heureusement, sa grand-mère lui fit un bon chocolat chaud pour l’aider )à retrouver le sourire. Malheureusement sa mère, lorsqu’elle rentra, ne l’entendit pas de cette oreille. Furieuse, elle dit à sa fille puisque tu n’es pas capable de faire attention à tes rubans, tu n’en n’auras plus. Elle attrapa de grands ciseaux et crac, crac, crac, réduisit la belle chevelure à quelques bouclettes courtes et sans grâce. Hors d’elle et en larmes, la petite fille s’enfuit de sa maison en se jurant que jamais, jamais plus elle ne remettrait les pieds dans cette maison. Heureusement, dans sa course folle, elle arriva près d’une jolie maison bleue. Devant la porte, un vieux monsieur lisait le journal. Il leva le nez, la vit, lui demanda où elle pensait aller comme ça, je ne sais pas lui dit-elle mais je ne veux pas rebrousser chemin. Heureusement, cet homme était plein d’expériences et ne laissa pas cette enfant dehors. Il lui dit tu peux vivre ici, y dormir douillettement, et te laisser repousser les cheveux tranquillement. Quand tu voudras tu repartiras. je te demande en échange de t’occuper du contenu de ce sac. C’était un grand sac de jute comme on en trouvait à la poste autrefois pour le courrier. La petite l’ouvrit, il était plein de fils, de ficelles, de rubans, de cordelettes etc. tout emmêlés, un vrai sac de noeuds. Tu dois le démêler, trier par couleurs ce qui doit l’être, en faire des bobines lui dit-il. Dès le lendemain, Philomène, c’était son nom, se mit à l’ouvrage. Malheureusement, la patience n’était pas sa plus belle qualité. Elle tria avec ardeur, pendant quelques jours, un beau ruban rouge, une belle ficelle dorée, toute une pelote de laine bleu ciel, de la ficelle, encore et encore, des mètres et des mètres de cheveux d’ange. mais un matin, à l’idée de trier encore et encore ce grand sac, elle… à vous d’inventer la suite de l’histoire, si vous le désirez. Vous pouvez me l’envoyer. Ainsi nous pourrons offrir plusieurs suites et fins à cette histoire dont nous pouvons tous et toutes être le héros.
Ce matin là, le lendemain de la pleine lune rousse du printemps , eut lieu cette assemblée de fières et superbes guerrières ,…………
merci de nous avoir envoyé le souvenir de ces merveilleux moments passés en votre compagnie, je les ai vraiment appéciés!!! merci encore. a un des ces jours peut-etre ,pour un autre stage