bien sûr c’est tous les jours que l’amour se fête si on le rappelle à la table des belles flambées du coeur sinon il court ailleurs chercher sa gloire – si ces quelques mots d’amour qui suivent vous plaisent n’hésitez pas à l’offrir en libre circulation à celles et ceux que vous aimez et à le lire à haute voix car l’amour se nourrit d’être dit et entendu – comme un poème – sinon il meurt sinon il pleure sinon il gémit sous les lits de l’oubli –
en tout ce que nous faisons nous ne faisons que cela parler de l’amour et de ses manques – manque à nous même manque à l’absence de reliaison d’accueil et d’abandon – manque et blessures et fêlures d’outre-tombe – et pourtant nous pouvons éprouver des ailes au lit des vacuités menacées – des vols de lave épandue sur le sol des cuisines négligées – des rouge gorge bombant la forge de leur torse effronté à minuit trébuchant – des lov et des val qui par deux signent leur solitude de gratitude et s’aiment en riant devant les feux d’artifice de l’illusion –
et alors la passion dansait le tango dans la bouche des amants –
et alors tout était réconcilié –
et alors la vaisselle reprenait sa place dans le buffet immuable qui remontait le temps des matins déréglés – et alors la scène s’éclairait d’un verre de roses posé sur la table des magnitudes – et alors les soleils des yeux bouillaient dans leur cocotte de douceur consumant la fiction d’éternité qu’ils se sentaient être – et alors les lassitudes fuyaient en courant comme des furies prises au piège de leur démence –
et alors la bienveillance s’invitait à la table des relations – le noble courroux des dieux veillait à l’ordre des menus – les toits tuilés ruisselaient de bonnes saveurs – les mots s’offraient sortant de leur papier de silence comme des chocolats de leur graal argenté –
et alors le pouls des amants annulait le temps – et alors l’amour allait de l’avant silencieux et prévenant comme seul lui sait l’être élégant et généreux et timide et délicat à la fois – il allait le val de son coeur ouvert à la bicyclette de son aimée –
Merci Wangmo de cette « danse avec les mots », par delà les kms et le temps mécanique, je te retrouve libellule surfant sur les plumes de nos cœurs/corps esprit …
Il était une fois dans le … Sud Ouest, Sara de Byzance