et même si un peu plus tard et venue d’ailleurs, ta peau flanche au vent des avions tropicaux – si tu sembles fondre dans le moelleux d’un rocher coupé en deux – tu te découvriras ici lovée dans les serres aimantes d’un cactus de bonheur –
venu d’ailleurs se découvrir ici –
bien sûr il y a la possibilité de s’avorter en l’inimitié d’un regard – et aussi de renaître à l’éclipse d’un soi – mille fois ta peau de renard est tombé mille fois elle s’est recomposée comme l’hymne à la joie d’un muet –
se lover dans les vallons soyeux des creux et des pleins déliés au vent des mains –
les roseaux des nuages écrivent en morse sur le torse du ciel – dessous le bateau glisse blanc – paresser au soleil des olympes et goûter le sel à la toile minérale des particules du vent – le parasol perd la boussole – la mer bouge la vénus de ta peau dont les chevaux de bronze s’ébrouent en pois de senteur –
les créatures intuitives de l’amour en sueur fusionnent au lait chaud du moment – les ombelles du corps s’ouvrent – les dunes chahutent – le coeur s’éclaire tel un champion passant la ligne d’arrivée – qui n’est venu d’ailleurs ne peut se découvrir ici –
C’est magnifique…! Ce texte nous précède tellement il emporte dans une profondeur « d’ailleurs et de vent »…!!!
Merci pour ce beau voyage !