A l’inachevé

Tout a une fin à l’inachevé des histoires – il fallait donner un rythme à l’écriture en vue de rassembler un certain nombre de textes pour les publier – des pleins et des déliés finit l’été et mène vers l’automne d’un autre recueil possible – d’avril à septembre il y a eu 68 poèmes qui seront publiés dans les mois à venir sous le titre de Traces sensibles – si vous êtes intéressé n’hésitez pas à jeter un coup d’oeil de temps à autre sur la page de Kaligraf Editions (sur le site racinesdelapresence.com) –

Bien sûr la robe plume sioux de papiers numériques continue à danser selon l’inspiration du moment puisqu’à l’inachevé des histoires les mots continuent à tailler la route –

En guise de transition, voici agencer librement les titres de tous les poèmes :

A la lune d’une onde pointe la
géométrie d’un oiseau
averse à la
blonde embaumée sur
la mer la toute blancheur
avant tout autre et
nu de mot –
au plus près quelques petites choses
bouts de rien forêt de pluie
à l’épaule l’oeil de Bashô fait
l’avion avalanche sur ton cou de
traces sensibles peut-être d’une balle perdue –

pièces détachées des femmes squelettes
sous les étoiles – fiction d’été où je me retourne
obstinément en fond d’écran et sur la pointe
des pieds à la fine bannière le pain des roses
pousse au dali des jardins – où es-tu petite araignée
qui tisse toujours plus loin des pleins et des déliés qui
connaît par coeur la tête de mort des orages –
même si
celui qui lance le caillou n’est pas celui qui le rattrape sur
l’oreiller tombe la plume de murakami alors que le chat de
Mallarmé dort à poings fermés – Phasmes à la lisière d’une
femme coupée qui ne
sait que faire d’une brosse poétique à part
dire non –

alors que la nuit se fait chasse j’entends le mantra
de la machine à écrire faire des hélices au
spleen des parking –
le crépuscule fonce droit dans les yeux –
toupie sans voiles brou de noix des pupilles qui
se dilatent dans
le sac à ronces au reliquaire des ivoires clairs –

traces sensibles nombreuses – sous les
douches d’avril nous nous laissons traverser comme
des volières en bouquets de lumière si zébrée
si belle et hybride à l’inachevé de l’été –

 

 

3 commentaires Ajoutez le vôtre

  1. xab0003 dit :

    bientôt la saison froide reviendra
    on allumera un feu dans la cheminée
    sur la place émerveillée du silence des platanes
    les feuilles auront été ramassées
    la neige tombera abondement cet hiver
    les veillées autour de l’âtre enchanteur seront profondes
    merci à toi

  2. gertrud berthet dit :

    Traces sensible chez le Graf Kali , je me réjouis! merci à toi , inspiratrice, ouvreuse de chemins ,, ressourceuse de l’âme ,

  3. catia dit :

    Je guetterai les « Traces sensibles » de Kaligraf, et continuerai à danser chaque fois que tu m’y invitera habillée de la robe Plume Sioux ! Merci ! beau cadeau en perspective ;0)

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