la courge entrée en
amitié avec le couteau
est sortie de sa zone de confort –
sérénité tout de même –
belle et de
bois la cuillère poste un
rien de sapin en odeur de sainteté
– vite! la soupe brûle –
le chat assemble
entre ses pattes un oiseau imaginaire
qui entre dans sa tête et ressort en roi – et toi?
novembre mois des
morts – alors que les pores de la terre
jaillissent blanc je m’incline sans savoir
pourquoi –
la nuit les ombres au
front des murs font et
défont des sous-bois d’autres
frondes où bander l’arc d’un rêve froid
un fantôme près de moi –
que voit le chat?
un grand vent qui s’enflamme
il court après – bats des pattes et
ris en secouant les épaules et
deviens sable-c’est-la-vie me dit-il –
sortir ou ne pas sortir?
répulsion des villes
plénipotentiellement voraces et
pourtant où va le
phénix la joie de l’âme s’enrame en
haricot céleste –
un paquet de lentilles corail
ouvert m’extraterrestre de
joie il tombe des petits pois – merci!
tout est favorable au
pigeon au jabot avenant –
en plein milieu des voitures
même pas peur des sabots –
jubilation volatile –
Ah! un rayon de soleil
qui pourrait bronzer mon
calepin mignon sagement posé
mais il ne fait que passer sans même
se retourner –
qui peut tenir avec
un arc-en-ciel en bouche
lâche un paquet de paroles qui
s’envolent au fond des yeux en
fleurs de lumière – trop beau pour être vrai?
faire la vaisselle avant et
puis après – le temps se fiche du
vernis rose de tes ongles –
plongeon synchronisé des matières –
coup d’envoi de l’éponge à la flotte –
lever la main et
c’est parti pour de nouveaux au revoir!