le rêve muait là à
cette sensation flammée
et libérée sous la terre
de ne pas savoir
si à travers ce
foyer d’ailes fantastiques et
de courrier voyelles
il y aurait d’autres
hécatombes d’images à
venir et si j’étais dedans?
le rêve est sens dessus dessous
il tend la main et
demande à être ouvert d’un
feu de glycine au manteau bleu
ou il ne dira rien de
la valise à la consigne
court autour de ma tête
un petit pan de mur jaune à
la recherche du ventre perdu et
de la théière d’Alice
et ce navire qui tangue sous
la langue d’un nuage et
reprend du service
le rêve intime à toutes les pages de
chanter simultanément au rythme
d’un entre deux qui onirise les yeux
là où je devais voir je ne vois plus
qu’un chien féroce
gardien de la porte au
ciel dérobé
la figure du rêve arrive vite
où et quand
ces tendres sépias d’époques
attelés d’océan et d’oiseaux lèveront-ils une
île où partir?
qui entrait
dans ton corps quand tu en sortais
dégourdir les jambes de ces longues heures
fantomatiques et flasques?
l’hirondelle blessée m’a
éveillée d’un passé
à peine posé sur l’oreiller –
glissée d’un aveu
dans l’enveloppe du coeur rosé
l’image s’est inversée
j’avoue le corps du rêve ébroué de pluie
le travail accompli sous le crâne enseveli
sous le matelas des anges et l’opportunité
d’un songe rasé de silence
j’entends
l’enfant qui veille sur les ruines de mes
lucidités semblant dire encore
d’une langue hors du temps
à redoubler d’errance
bien sûr que oui
l’autre moitié du rêve t’appartient
Et le souffle douleur
Si jaune que soleil
Dépose nous
Fleurs alentours
Lecteurs aussi
SDF aux ailes du rêve 🙂
Haut vol sur l’aile de la poésie vers de vastes plaines où se perdre – haut en couleur et sans repère ni mère – même la boussole oscille de joie
🙂👐