Souvent nous mettons l’accent sur ce qui ne va pas, hors de nous, en nous, tout autour de nous.
La pure banalité d’une fleur à l’insipidité d’un mur offusque nos avidités, le simple fait qu’il ne se passe rien offense nos majestés. La vie doit être dense, frénétique, survoltée. Je suis d’accord, la vie est haute en énergies et nous pouvons exalter ses couleurs, en acceptant d’entrer dans la pure banalité de l’attention aux détails. Pour les personnes qui suivent le mandala des cinq familles, c’est un moment de pur bouddha légèrement teinté de péma.
Parce que nous sommes très fort dans l’installation des automatismes anesthésiants et confortables, nous avons besoin de secouer les plumes de nos qualités d’éveil, en nous rappelant de picorer les bonnes graines et de ne pas nous nourrir de n’importe quoi. Tremper quelques madeleines de joie dans le bon thé du coeur risquerait fort de déciller nos sens et de nous amener à apprécier l’instant tel quel, laissant tomber les exigences de l’ego mal luné et querelleur.
La méditation proposée met l’accent sur les qualités inconditionnelles présentes en nous que les conditions révèlent mais qui ne sont pas elles-même dépendantes de conditions. Comment équilibrer ou ré-équilibrer la tendance à tout voir en noir, en ajoutant un peu de blanc et de rouge peut-être, une ivresse naturelle en somme, celle du coeur où les énergies circulent librement.
Vous pouvez télécharger le podcast, pour écouter cette méditation guidée ou bon vous semble, en cliquant sur la photo à droite (clic droit, « entregistrer la cible du lien sous… »).