Diam’s en doublure

Et je aux fragments épineux – diam’s en doublure –

ruines alors du coeur effondré en sa maison dieu – le si bleu cache la nuit étoilée – la nuit constellée d’étoiles attend son heure son heure son heure ton heure est venue – la pulpe aubergine cactée de brillance lance des diam’s – affûter sa vision aux colonnades asymétriques – ton corps brûle d’un feu ravageur – buissons du vivant où germer l’éveil –

éminem des phénomènes les dés jetés à l’arraché tombent en écus éculés  –  imminence des imperméables de la mort – précipité des insolubles –

ruines alors du corps en décomposition latente – rapidité et moisissures des flatulences – ne te laisse pas avoir –

tout phénomène éminem chante à l’immaculée conception le non soi des rois – roi des ruines roi des brumes roi des diam’s à la brune – pourquoi te soucier du regard posé sur toi alors que celle qui danse lève l’index à l’espace ouvert –

voie du désert voie du soleil voie des émergences en coeur co-détenu – sors des prisons de tes pores intimidées – brutale est la candeur de l’ermite hérissé – ne te laisse pas avoir par la perméabilité de la mort –

danse à l’eminem des phénomènes et brûle ton corps en fragments de désert – en sable de lumière jeté à ta propre face reconnue –

engeances et résurgences du poisson là où on ne l’attendait pas – doigt du rappeur à la faconde de conteur – scande l’amour scande la peur scande la verve de chaleurs abyssales – craque et traque même le vent et claque à l’extrême – rien n’est vil tout est pur à l’usure des liquidités –

laisse les ruines t’inspirer l’évidence d’un nu – reste en l’essence amoncelée vide et claire –

éclair – la moitié de la lune est d’acier pur – alors que tout vole en éclats ne te resaisis pas – concentre toi en pyjama de joie – accepte la petite poussière de ta vie à la nervosité de chair en transit – éminem des phénomènes tout tremble sous le capot d’un verbe haut – haut et court haut et court sera pendu l’écho –

Et je aux fragments épineux – diam’s en doublure  – doublure des doublures aux poches de rien –

une fourmi nage en bouillon de merveilles sur la mer limpide et verte d’un verre à la main – salive du rappeur – même pas peur même pas peur même pas peur de la peur du bâton du maton du chicon de la nuit du bruit de la mort en transit sur la flore de ton corps –

il fait noir – qu’est dévenu le bâton rond de la mémoire ? – un petit moi crisse sous la pédale du temps – un autre sous la dent d’un ogre insulaire – se battre ou s’ébattre telle est la question du poisson de la pluie –

Et je en fragments épineux – ruines alors du coeur effondré en sa maison dieu – ne sois pas si aveuglé par le bleu – la nuit constellée d’étoiles attend son phénomène de cécité pour apparaître –

Eminem des phénomènes à l’éclipse d’un index – tout est pur à l’usure des extrémités – éden quoiqu’il arrive –

 

 

 

Un commentaire Ajoutez le vôtre

  1. catia dit :

    Oh oui quelle résonance j’entends lalalalala….! J’entends un rythme de slam, c’est fou comme ça chante…;0)

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