sur le petit tas d’os des
sur le petit tas d’os des rongeurs qui
a posé sur le petit tas d’os des rongeurs qui rongent
a posé des lignes droites sur le petit tas d’os des mensongent qui gigognent
a posé un sabot à la crête du stylo – zip entre les doigts – des flash de liquidités nocturnes grimpent au dos des hontes fleuries d’ombre – cimetière des mensonges des petit tas de fémurs alignés des empilements d’osselets des rayures brunes flottant sous la lune – prier des chevilles solubles dans l’eau claire – le casque des lampes masque l’ampoule
a démonté les briques de la maison
a démonté les briques du mur puis a grignoté les faces simiesques où logeaient les rongeurs de la honte
a démonté la mécanique du Mont Blanc
a noyé les mensonges frétillants
a rejoint des abbayes inouïes des jungles de cul de bouteilles des banlieues de sept lieue –
la digue cabotine a cédé – le petit tas d’os s’est effondré sous la chair rongée – la honte fleurie d’ombre s’est dissimulée mais à peine sous le casque d’une lampe qui ressemblait à la cagoule d’un moine des temps jadis –
le rideau s’est entrouvert sur le petit tas d’os zébré d’étoiles qui
sur le petit tas d’os zébré d’étoiles qui clignotent au dos des rongeurs de la nuit
la honte fleurie s’en est allée lécher la crème de l’aube – de l’autre côté du mur il était mieux de tomber
a déposé les armes les flèches devenues fleurs virevoltaient en noyaux d’abricots sur la terre fraîchement moulue du matin –
a posé un orteil sur le petit tas d’os des morts qui sous nos pieds rongés de honte fleurie boivent nos pas suivent nos rêves signent des trêves où tremper le pain des astres – jouer à pile ou face la réconciliation au tao des jours qui s’effacent à peine levés –
jouer à déjouer –