tu as tout oublié des robes blanches de
papier – au milieu de l’été les yeux n’osent plus respirer –
si tu meurs qui d’autre le saura que
la voix qui double le silence qui parle et que l’on
n’entend pas – approche toi de cela qui pleut à l’insitué des lieux –
approche toi encore et livre l’intouché de tes pensées –
Nous ne saurons jamais
quand la perle de vent sera venue
s’il fallait
sous la lampe
chasser l’écume de soi
seule l’ombre assiste à
l’agonie du corps
à distance
allongé sous la fragile peau
un sable transparent fond – invisible écorce
qui s’annule –
en définitive tu n’es que verrière –
nous ne saurons jamais
à quelle distance
se retirer de la harpe des os
en suspens
tenir l’air
d’une main abandonnée
l’instant où
la forêt disparaîtra
au cri de l’orage tu
t’éblouiras aussi de
solitude
s’il fallait laisser
en cela
impalpable malgré la mer
l’astre grelotter à
son fil de four éteint
la page inconçue
voltigeait à la cime des pluies –
quelque chose allait de soi à la rose des lèvres comme
de grands arbres d’incertitude coupée
de clarté –
incandescente beauté au pays de l’instant
j’ai confiance