A la fine bannière d’aujourd’hui
flottent les possibles du moment –
tu épluches le haricot d’un rêve
pour y trouver la fève d’une raison
qui te mettrait en action – il fait bon se
lever mettre un pied devant l’autre et
avancer au souffle d’un clair invité –
un gâteau de papillons paresse au
jardin où le vent passe sa
main chaude –
la radiance éblouissante
d’un croupion fleuri gesticule en
fibules blondes il fait beau à
chaque détour plonger ses yeux dans
les yeux du monde –
il est des fois où tu te demandes
que faire de la dette qu’on doit à la
nuit qui devient jour –
il est des fois où
des balles de chaleur circulent au corps
à corps de tes pas
jusqu’à buter l’ombre
qui se glissait furtivement dans le bois
de tes yeux sombres –
A la fine bannière du jour qui sent bon
des libellules rasent
l’herbe d’une hémorragie bleue –
la mare aux grenouilles est
bredouille de pluie – tu t’arrêtes où
les nénuphars s’estompent – te salue l’aile
d’un poisson – un foulard de
lumière glisse sur l’eau
et tu serais
bateau à la lisière du jour qui s’avance –
Merci LN WANGMO
Avec tout le respect que je vous dois
Ce qui n’est pas toujours le cas
Vous avez raison de donner des coups de bâton quand c’est nécessaire
au vieux bâtard bagnard puant que je suis
C’est une chance incommensurable
Un jour un instant je verrai peut-être la PLAINE que vous vivez