Fine pulsion venue de nulle part sans nom sans préférence –
tout oublier dans la forêt aventureuse –
courir sans passé sans foyer ni enfance –
vagabonder offert à la sauvagerie sonore des vents solitaires –
être en lisière une reine rouge –
ôter les chaînes d’un bourgeon devenir fleur à l’instant sous le grand collier d’or du soleil –
farouche et sans soumission le coeur de chacun s’abîme à la louche des étoiles
cogne et continue de pleuvoir sur les vagues
cogne et continue de pleuvoir sur l’asphalte doux et tiédie
cogne et continue de pleuvoir à l’ondée qui décline –
le coeur de chacun est un trop plein qui chute
un muscle d’aurore érectile à la nuit
une trace sensible au destin solitaire
un cri du dehors qui résonne au dedans jusqu’à ce que soit rincée la dernière goutte bue la dernière ciguë étreint le dernier visage –
seulement au coeur des ermites est donnée la vivante complicité des solitudes sous la complaisance des habitudes – rien ne se voit rien ne se voile bien que tout soit caché aux regards rompus et craintifs –
au chaos du jour vient se briser la cécité de l’oeil – cogne et continue de
pleuvoir jusqu’à couper le fil qui retient le frisson –
sous les nuages et leur excédent de peine laisse les petites foulées être définitivement unies par ce qui les sépare –
plutôt qu’avec l’amour commençons avec la mort –
Au milieu de la nuit du côté des pas perdus au cimetière des illusions -, touche du doigt la beauté des petits riens -, trace des souhaits dans le sable doux sous l’arbre des ancêtres .
C’est magnifique chère Wangmo !
Ça me parle absolument !
Merci
Je t’embrasse
Nathalie Boyer 15 Chemin Saint Pierre 66700 Argelès sur mer 06 19 64 85 26
merci pour cette somptueuse mise à jour
Noble Amie
Merci
et Pardon