sur le ciel contourné
excentré du regard
l’onde abrasive des amants entaille
un marais à la feuillée d’écrou –
leur âme espiègle
pend à l’azur des brasiers –
les arbres de marbre noir
ont les pieds dans l’eau
crocodilée épilée épandue à la
nue veloutée cloutée de
pistes aussi fausses
qu’un numéro de
jungle raté –
des balles fusent en
cercles autour de
la pieuvre assoupie à
moins que ce ne soit la preuve
par deux des algies ou encore
l’algorithme des
silences qui dansent leur
suite infinie sur le
shiva peuplier des
cadavres de l’été –
qui sait où va la nuit quand
elle rentre déshabillée –
parfois elle se couche sur
le papier cascadé de
meurtres cachés –
bayou d’îles sur la peau craquelée
nervures des têtes en arrière
en orée salante de
larmes à
l’embrasure d’un expir –
se lève au bord de
tes yeux une ride gracile que rien ne
pourra empêcher de
sourire à moins que
ce ne soit l’épreuve du temps
qui dévale ses mineures
sur le piano de ton dos
rond et circulairement
brisé –
sous l’eau au miroir qui
subjugue dorment des
mondes au mordu insulaire –
l’épine est veuve de sa rose
le soleil motocrosse sur les nuages
en sueur satinée de grisaille –
visions d’ici quand la prison
est ailleurs –
seul l’ermite s’énuage
en héron sauvage
longeant les pistes
résiliées et sinueuses de
sa lymphe embrasée –
il écendre la sobre
d’un parapluie d’étoiles –
au bayou de la nuit il neige du feu –