A la fenêtre salée de blanc
une araignée crispée tient entre ses
jambes la toile d’un effondrement –
Les oiseaux joyaux du ciel
piaillent rasant les pages d’un
nuage qui n’écrit rien –
Pressé de se débarrasser du passé
tout a été jeté
plus rien n’est retrouvé – tant de tendresse effacée –
Aimer ce qui a été même si c’est du vent
le joli vent portait l’amour si haut
qu’il ne pouvait tomber que dans les bras du ciel –
J’aimais voyager à dos de quotidien
café ou thé ou terrasse en automne
mourir à la douleur de racines à la terre rebelle –
L’évier muet vexe le placard ouvert
drôlerie des intimités volatilisés
à d’autres labeurs exténuées –
Que veux-tu que je fasse d’une fusée?
me propulser très loin à la branche d’un pin
que n’y avais-je pensé dès la nuit venue –
Une étoile descend et brûle
elle voit ce qui va vers sa fin déjà éteint
ce matin Johnny ne retient plus la nuit –
Les mots gommaient tout
recouvraient de cendres la vie bien là
sous le feu couvait encore un peu
la chair enfantine des rires et des rêves partagés –
Quelques photos brûlées
l’âme incendiée gît au fond de la cuvette de
la nuit toute noire – un fol ego crie à sa gloire –
Un jour être touché être incendié
l’aile entrevue d’un destin à la nuit frôlée – y-a-t-il une fin?
les champs ouvraient leurs blessures à la mer d’une longue avenue –
Ni feu ni chartreuse où est passé le dharma?
à la racine du coeur indestructible il flambe encore
à renaître toujours des cendres d’aujourd’hui –
Ah merci chère lama Wangmo.Si le dharma est de venu fumée, le Dharma, Lui, habite en nous aujourd’hui…. Y a-t-il quelque chose à comprendre ? Quelque signe à percevoir ?Je t’embrasseMarie
Envoyé depuis mon smartphone Samsung Galaxy.
Coucou chère Marie rien à percevoir que le dharma ne dit déjà. Tout cela est arrivé à d’autres avant nous signe de l’impermanence et de porter en soi l’essentiel, quitte à reconstruire l’existentiel 🙂 Je t’embrasse wangmo
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