Le torrent d’eau vive
creuse son lit au sein de la montagne
sans jamais s’y attacher –
A tout instant pouvoir rompre avec ses
habitudes et constamment créer jusqu’à se
fondre dans l’océan –
Un seul arbre tourné vers la fenêtre
change tout le paysage – je vois
pourtant qu’il a été lent à venir –
Pousse la terre avec tes genoux
pousse le ciel avec ta tête entends le rot du
vent et trouve ta place ici même –
A faire le vide la possibilité de
plénitude s’accroît tant qu’elle accueille tout
sans la complaisance d’un doute –
La liberté de ne pas choisir
est comme la flèche résorbée en l’arc
elle se sait déjà une et sans pourquoi –
Laisser le silence se prolonger dans
les paroles – sous l’oreiller un
vent de plume défroisse ton front et bénis l’ombre –
Il arrive qu’on se retourne qu’on voit le
chemin parcouru de ceux qui nous abandonnent
comment trouver le point d’équilibre sans jamais s’attacher ? –
Tendu de tout ton être tu ne sais pas ce
qui agit en toi – dépose ta douleur – fumée d’ego ou fleur de tombeau?
le petit caillou qui reste prisonnier de ta chaussure bat de l’aile –
Cette vie prêtée vis la sans jamais la regretter ni t’y attacher –
laisse la te traverser pour un temps puis aller ailleurs
verser l’or de sa lumière même dans une seule goutte d’eau –
Est-ce si important de faire taire l’oiseau
quand le désordre vient d’ailleurs? – nous devons donner et
nous devons recevoir et tout offrir à la foulée d’un souffle –
Rien n’est jamais acquis tu le sais
de la vie ou de la mort tu fais une habitude – ne jamais s’installer
ne jamais se retenir à la rive de l’ego mais lâcher l’onde avant l’impact –
Se remettre à flot à dos d’hébétude
je ne sais rien des pourquoi je sais seulement la face du ciel
contre mon épaule – je sais seulement aller à vive allure contre l’écho –
Qu’est ce que c’est beau !
Envoyé de mon iPad
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Majestueuse Merveilleuse Poétesse tu es
Sublime Poème
à crever d’enchantement
La flèche résorbée en l’arc a touché la cible vide et sans pourquoi , et la beauté du monde se montre et la gratitude jaillit
lâcher l’onde avant l’impact
sans la complaisance d’un doute
humilité profonde, abandonnée à la sincérité, habillée d’une force fragile, touchée jusqu’à l’os du cœur… Merci !