Ici même devine
ce qui ne peut être conçu
ni appréhendé
tel en l’espace le
souffle épars de clarté
fuse et
sans saisie abandonne
la totale plénitude des
apparences à
la totale plénitude des
apparences –
apprécie la fleur nouvelle au
creux de ton assiette et
jette les sorts à la face du
passé désossé qui
n’existe qu’au fond d’un tiroir
évincé et sans pied –
quelques miettes au
sirop noir du lavabo se
vident dignement de tout éclat
ne reste que
la divine présence
de petits soleils contenus
comme la mer d’été
au bout d’une serviette –
ici même devine au
feu de l’ombilic au
vent des mains battantes
à la vie en ces vies naturelles
au dos de l’insecte éploré de
vitesse devine
ce qui pur de toute
origine n’a jamais été
souillé que par ta
volonté à découpler
l’azur de ses charbons ardents –
le café broyé coule en
transparence et colore le
moment d’un solitaire et brut
silence au
corps revisité de la tasse sonore –
Ecoute vois et devine
la rivière de l’oeil change de
place et s’immobilise entre
deux nuages au
seul bruit de la
chute d’un chat bondissant
sous l’arbre d’hiver –
Mmmmm …. superbe sensualité… tout engendre et cependant , quelle éternité ! C’est l’enthousiasme de la paix .
Merci Cyli pour ces impressions offertes. 🙂
Heu… ce commentaire a suivi les nuages jusqu ‘ici même ! Je l’avais écrit à propos d’ « Enfantine ». Ha ! ces cases qui n’ont pas de porte …. propices aux courants d’air malin …
Ahah! Je comprends mieux effectivement pour Enfantine mais puisque les portes sont ouvertes n’hésitons à mêler les courants d’air !