Il faut du temps pour ouvrir le
ventre des tendresses et en sortir la
liasse de genêts blancs et odorants
sagement posés sur la table sans ourlet
n’en rien attendre
que la douceur d’aimant
d’un violon aux gammes de
velours
un délice totalement gratis de
désuétude embaume l’air d’une
présence à
l’incidence belle
il faut du temps pour consentir
aux aigrettes de joie qui unissent
tous les lieux de l’instant en un
champ dispendieux et verrière
en un nous de clairière avisée
des sous bois
de grands chaussons de lumière
frappent à la porte sans voix
le souffle congédié s’en est allé
durcir le noyau des mots effacés
qui ferment les plaies
patience et
nattes d’abeille à
l’amorce du jour loin
de tout jugement point
au coeur sans condition le
silence tant désiré
mille rayons piétinent la colère qui
dormait sous la neige car
rien ne dure ni
le mauvais ni l’agréable ni
même la vie
alors dit oui au
léger pincement de la nuit
rien à regretter
tu flânes sans peur de perdre
tu flânes en confiance à
l’endroit où à l’évidence lorsque
tu t’abandonnes
l’amour te trouve
il faut du temps pour aimer la
douceur
il faut du temps
pour aimer la douceur
qui en vainqueur
vient aux perdants
Merci wangmo
Il me faudra du temps pour lâcher l’idée de ne pas comprendre et de comprendre enfin
Bonne soirée
Christine
Une fragile et délicieuse odeur franchit la barrière subtile de l’angle vivant…
Il faut du temps pour aimer juste.
Il faut du temps pour grandir ….
Le petit dit: »Quand je serai grand, … »
L’ouverture à tous les possibles prend du temps.
En sortant du ventre de sa mère, l’enfant découvre un autre espace, plus grand, beaucoup plus grand …
Il faut du temps pour oser l’espace, l’espace au-delà du carré.
Il faut du temps pour prendre le temps de …
Puise dans le temps, ce grand maître qui nous apporte tant.