Cercles d’oiseaux
où passe et repasse la douceur d’un
présent élargi en présence –
trilles et
fibres de peau pépient
jusqu’aux fascias des os
à l’écoute des sources –
vois les rameaux frottés de
feu
traverser le vent en
plumes d’eau et
chanter un deux trois du
bout de tes doigts –
discrètement dans
l’enveloppe des lymphes se
sont glissés des
ruisseaux des rivières des
courants rayonnants où tu as
déposé la carte d’un
petit soleil endormi qui
pousse et repousse malgré
le tapis déchiré par
endroits qui
pousse et repousse malgré le
froid en
haut des mâts –
nul témoin des
défaillances qui ne cède
à l’envie de bouger –
aller construire ailleurs
son nid parmi les
nuages –
rien n’aiguise la
conscience comme
deux yeux clairs à la
fenêtre du printemps qui
mêlent leurs anneaux de
lumière en
ronds limpides et
soupe au lait –
parfois
l’eau trouble des
matins a le parfum des
bontés dépensées et
la force des
matières
dépossédées –