Traits mutants

Battre en retraite au son des contretemps
ressemble au corps qui accepte ce que
le coeur remercie
des paradoxes emplissent mon
panier de brume – au fond de quelque
puits sans saison
une belle brume émerge
où s’immerge l’acmé des pins –

se tourner vers l’intérieur
quand le seau tombe d’un
écho soudain sur la
terre et sous la chaise
quelques étincelles
venues en amies
brisent la glace
d’une nouvelle clarté
afin de ne pas faire fuir
l’harmonie qui
cherche à tenir débout –

s’unir à l’humble cohérence qui
fait bouger les images
le jour prend modèle sur
le passage de traits mutants
la vache à l’horizon
bourdonne de chaleur
indécision –
trouver le pont de l’invisible au
visible où le soleil est en train
d’éloigner la pluie qui cependant
fait retour et
ainsi de toutes les suites que
tu rencontreras à
l’orée d’une seule fois –

rien ne peut séparer la
main qui s’énuage  du
rythme de l’orage – respirer
en quelques apnées alors
vient doucement
le courage incisif
de la paix

autour de tes cils brodés de
longévité le noir encercle la
potentialité du blanc et
la boussole choisit les influx
bénéfiques qui orientent ta course
d’un sourire sans
parachute –

les pensées libres accordent leur
chant à la danse du vent
fermer les yeux au-dessus du
courant pour aller plus haut
au plus haut du
sonnet de l’esprit
resté braises sous
un tas de cendres

au matin
quand le seau
tombe des mains à
l’influx d’orange
la grange à
l’autre bout de
la cour
change le
bleu de la nuit –

 

 

 

2 commentaires Ajoutez le vôtre

  1. Bernard dit :

    Merci Wangmo de redire avec tant de beauté l’espoir caché sous la cendre
    Bon week-end
    Christine B

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