Quelques soleils amputés à
la jambe de l’été sont revenus
traverser mon coeur concerté
d’un azur aux cerises de gâteau
Sourate la chatte bien aimée
veille aux blés du jardin
la joie en expansion constante
protège les toits abandonnés
le noyer gratte la terre
en sifflant des rafales qui
soignent
et s’il n’y avait qu’une
seule corde à tendre pour chanter la
claire journée ce serait celle
qui vide de toute attente la
pluie pénétrante et
sa fine puissance et
sa grâce mantrique qui
bleuit les cailloux
et fend l’embrasure de
l’oiseau
que le chat a laissé vivre
Mon insu s’enchante au gré du délice des mots fines dentelles spontanées nouveaux nées à chaque fois à chaque instant de la saison du jour et à l’heure où le corps prend silence et de joie s’absorbe en l’infini
Oups , c’est l’heure de quelques soleils peut-être …
Ces quelques soleils me sont si familiers,
Pensées intemporelles enchantent le présent ;0)