Beaucoup oser la tranquillité des arbres et
les buissons grisonnants au palier des
collines – beaucoup oser se perdre à la façon
de l’arbre qui n’est jamais perdu –
le laisser te trouver
pousser devant ta fenêtre
gorgé de fruits aux mains de
roses
précisément ici entre
deux branches jamais pareilles
à la façon de l’oiseau au
pouvoir de fragilité qui
heurte le vent
beaucoup oser le souffle et ses
forêts de fleurs au printemps renouvelé
à chaque satiété du coeur se lève
la pâte d’un pain partagé
ni trop près ni
trop loin
laisse aller ton regard
au-delà des cages
bibelots de tes peurs
n’arrête pas l’écureuil qui vient vers
toi aussi imprévisible que
la vie le dit –
juste dans l’axe de la
tendresse percent des neiges d’auteur –
tu écoutes elle répond
tu ouvres elle ensemence
beaucoup oser et
laisser aller le voyage
en marge des cahiers
à la façon de ce qui
manque au soir qui
tremble et
ne s’écrit pas –
sortir des cases où
se trouver vide
et rebondir là où
la rupture enchaîne se
retirer et recentrer la mer
et sans raison
devenir –
Merci pour cette envoie dans
la vie et tout particulièrement la
mienne en cet instant .
Merci aux synchronicités🙂