fragilité des souffles
quelques pas au
bord d’un
puits
de rares bruits sortis
d’une tache
la nuit noire
suit sa route de
pendule
la lune en
surface plie
bagage
de tes mains
respirent
des espaces aux
matières fines
de brusques scintillements
qu’épie l’oiseau
sous le roseau
d’un courant d’air
frôlent mon
épaule sans forcer le
trait et
l’onde amarrée
d’une fleur tombée
ouvrir les ailes de
ses pieds se laisser aller
à monter jusqu’au ciel
et dériver en pointillé
de tulle et de fruits
comme un
arbre à la pensée
retournée qui
pleut sur la terre
ma narration s’ermite
d’un pont de soleil
chuté et de bois cabanon
non à d’autres versions
l’étoile agrandie en
ombre porteuse
d’un chant
obstinément caché
aussi têtu qu’un
été perdu
brille au
sommet solitaire
île et tu
ermite échevelé dans la fraîche lumière d’or du soir prête pour la nuit blanche de toutes les âmes des mondes
Magnifique poème, éclairé par une très jolie photographie.
Merci🙂