Printemps

Les mots de la nuit
blanche sont ce
matin un
chemin de soie et
de satin

faire pousser des
fleurs de
claire mandarine et
de pochon d’étoiles

la peau du jour en
amour veille aux
os des défunts
les insectes au
lavabo punis
gisent sans bruit

de l’autre côté du
ciel qui vient à
la fenêtre une
paix de neige
craque doucement
sous la gelée qui
se découvre
d’un fil d’oiseau
rasant l’azur

le chat miaule à la
porte avec ses yeux
qui brouettent l’or en
veux tu en voilà

l’air est voeu de
bonté battue de
lumière

seule et première
à mettre le nez dehors
accroupie et guettant
entre les oignons de
verdure la
nacre perlée du
printemps
glissant

 

 

3 commentaires Ajoutez le vôtre

  1. catia dit :

    Quelle fraîcheur cette poésie,
    j’aurais aimé être une coccinelle posée sur ce pochon étoilé ! ;0)

  2. Gertrud Berthet dit :

    Bouche bée laissant le mantra Ah partir dans l’azur pur

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