Briser les vagues
d’un rivage de
lumière et
sentir l’espace
rendre véritable
la course du moineau
qui chante à
l’instant sous
ma fenêtre
embaumée de
narcisses blancs de
jonquilles jaunissantes
aux pages du jour et puis
les pensées sans
clivage des orages apaisés
où rien n’est
plus simple qu’aimer
des pensées où les
ennuis sont grâce
où les broussailles
odorantes abondent
au revers
d’un ciel sans cage
et si fertile le
koan de l’esprit
et si nourricière la
poésie du lait au
fond du bol
que la vache
m’acquitte de
son obole
frapper le plancher
sauter à pieds joints
je n’irai pas plus loin
Quelle belle douceur ! Magnifique cette virée du matin !
;0)
coiffée d’espace les pensées comme ornement
et dans le lointain dansent les lutins ….