soleil avoisinant
et vent à la courbe des cils
le rêve s’en allait porté par quelques
fils brodés au-dessus des nuages
voguant entre deux pointes de
ciel bleu
soleil avoisinant
à la plume disparue
comment croire encore au
vivant revenu quand rien
ne manifeste l’arbre coloré
reclus au violet des coups de
sang –
aller au-devant de l’épreuve
mains en jonques où
asseoir des roses et quelques
feuilles de serres brunes
doucement laisser couler
des larmes de pommes pommes
de rouge azur à la poupe des
îles où vient le très or du
soleil et ses bras de lauriers au
cervidé des coeurs aimants
il pleut des
joies vertes
des toisons de terre
des tibias d’eau aux
amandes des mots
balayant les peaux mortes du
soir et leur espoir
rien n’arrête la
grâce d’un ballet d’étoiles
qui fut bien des fois
sirène de sel
ombre des bois
lances de runes
à
la tête de passé
rompu
et de phénix têtu
on dirait une belle offrande
Merci !