L’amour mis à nu, St Martin Lestra, hiver 2013

26-27 janvier, 23-24 février, 23-24 mars 2013

LaVoieNaturelle

« Nous avons adopté une attitude de défiance : défiance envers nous-mêmes aussi bien qu’envers les enseignements et le maître – en fait, envers l’ensemble de la situation. Nous sentons bien que rien ne doit être pris au pied de la lettre, que nous devons examiner et tester chaque chose dans le détail afin de nous assurer que tout ce qui brille n’est pas or. En adoptant cette approche, nous avons dû développer notre sens de l’honnêteté – et trancher au vif de notre aveuglement. »
Chögyam Trungpa, Folle sagesse, points seuil

Cette session s’articule autour d’une rencontre sincère entre le coeur des enseignements du bouddha, le contexte actuel qui est le nôtre, et notre expérience. Pour véritablement intégrer l’essentiel de ce que le bouddha a transmis, nous devons accorder de l’attention à notre façon d’aborder et de comprendre, éventuellement faire l’effort de se traduire l’enseignement dans sa langue d’aujourd’hui. Cela ne signifie pas seulement la langue maternelle mais surtout ce qu’elle véhicule dans notre expérience. Prenant en compte l’imprégnation culturelle et historique, réfléchissant aux faux semblants, aux interprétations déformantes, aux fascinations qui loin de nous faire cheminer vers une meilleure estime de nous même ne font que nous limiter, nous pourrons, de fait, mettre en valeur les qualités de tout vrai pratiquant en chemin, le sens de la vérité, l’effort de partir de rien de connu, l’appréciation de la liberté. Comment entendre véritablement l’enseignement du bouddha, sans singer par mépris de nous même ceux que nous croyons éveillés, sans mépriser la richesse de notre culture souvent dévaluée, sans passer à côté de notre vie?

« Soyez un meilleur être humain », « développez un bon ego »,  » restez dans la tradition qui est la vôtre », ces remarques du Dalaï Lama  sont des invitations à nous questionner sérieusement sur le fait qu’une bonne intégration ne va pas de soi. Elle demande réflexion, effort, énergie, courage de se penser, de repenser les contextes plutôt que de répéter et d’adhérer à de nouvelles croyances., plus séduisantes et exotiques. Cette démarche est celle du héros, qui pour aller de l’avant, n’hésite pas à confronter le mensonge et à se retrouver dans l’ouvert.

Trouver la faille créatrice par où l’amour véritable peut s’écouler. Pour cela il est nécessaire d’examiner  sans se leurrer les schémas habituels qui circulent sur l’amour, y compris sur l’approche souvent naïve et aveuglée de l’amour dans la spiritualité. Aimer est un art, un entraînement, l’acte le plus radicalement purificateur et vivifiant qui soit, consumant ce qui doit l’être, mettant à nu ce que nous aimerions préserver.

>> Lieu : Saint-Martin-Lestra, Loire (lieu exact indiqué à l’inscription) à 60 km de Lyon
>> Horaire : samedi 9h30-18h00, dimanche 9h30-16h30
>> Nombre de places limitées – inscription obligatoire, me contacter (par commentaire de cet article ou au 04 77 28 51 47)
>> Frais de session incluant les repas : 25 €/jour
>> Offrande libre à l’enseignant
>> Hébergement : pas d’hébergement sur place, prendre contact auprès des maisons d’hôtes alentour (les blés d’or, Le madinot)

8 commentaires Ajoutez le vôtre

  1. Klein Marie-Claude dit :

    déterrer la faille, enlever le bouchon laisser jaillir évidemment j’en suis je court je vole…
    à tout bientot
    Marie-Claude

  2. penard pierre dit :

    nos deux compères,Double absence de soi le gros et Ténardier le mécréant se retrouvaient tôt ce matin là sur la route de St martin Lestra.Ils avaient bonne espoir que la fée qui habitait là-bas leur indiquerait le chemin du château du roi nu.le plus terrifiant pour nos deux compères,c’est qu’ils savaient qu’elle en avait le pouvoir…

    1. plumesioux dit :

      N’ayez crainte bonnes gens, la fée enverra une missive par canal numérique pour indiquer à quel croisement des chemins prendre la bonne direction du château … mais le moment venu…. belle continuité du non soi

      1. penard pierre dit :

        Rassurés par le messager du roi,nos deux compères allèrent boire un pichet de vin à l’auberge du Grand Buisson

  3. Asselberghs dit :

    Oui, j’y serai pour continuer la recherche, l’art de vivre de l’intérieur.
    De tout coëur.
    Elizabeth

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